Au début du siècle, le débat entre les créationnistes et les évolutionnistes a eu lieu dans les cours de justice et les écoles. Aujourd’hui la majorité de la société accepte les enseignements de la théorie de l’évolution même si cette théorie est souvent contradictoire avec leur croyances religieuses. Avec les nouvelles biotechnologie, nous faisons face à la possibilité de la créations de nouvelles formes de vie, incluant de nouvelles formes d’humains. Dans le futur, l’homme sera le créateur, l’homme qui joue Dieu. L’homme Dieu.

Se souvenant des schémas de l’évolution, Jacques Deshaies a utilisé les paires de chromosomes pour représenter l’évolution de l’homme. Dans ses dessins hiéroglyphes, les mammifères évoluent en primates. Les primates en australopithèques, ensuite à l’homo érectus, ensuite à l’homme moderne. Les planètes place l’espèce humaine et l’évolution dans un contexte temporel. La trajectoire de l’existence humaine intercepte celle de l’univers.

Jacques Deshaies nous rappelle l’insignifiance de l’espèce humaine et le fait que la théorie de l’évolution n’explique pas l’existence humaine dans sa totalité.

Dans sa jeunesse, Jacques Deshaies a appris que Dieu a créé le monde en 6 jours et que le septième jour il se reposât. Dans ses hiéroglyphes, le septième chromosome de la nouvelle espèce humaine: un organisme génétique et cybernétique (ADN-Carbone + puce-Silicium).
Son histoire de l’évolution de l’esprit fini avec la transformation de l’esprit humain par les biotechnologies. Cette évolution est le “Transit à Venus”.

par Jock Langford, Environnement Canada - Ottawa - Oct. 1998